Vivier d’emplois pour la jeunesse africaine, la logistique devient une filière d’avenir
La logistique, un secteur d’avenir pour la jeunesse
La logistique n’est pas seulement une affaire d’infrastructures et de flux. C’est un secteur qui recrute massivement et offre des carrières aux jeunes en Afrique.
D’ici 2030, la moitié des nouveaux arrivants sur le marché mondial du travail seront africains, estime le FMI. Sur un continent où chaque année des millions de jeunes cherchent à entrer dans la vie active, la logistique se distingue comme l’une des filières les plus prometteuses.
Parce qu’elle relie les ports, les routes, les rails et les plateformes numériques, la logistique offre une multitude de débouchés : du quai portuaire au cockpit digital, du camion au cloud.
C’est un vivier d’emplois directs et indirects, et un secteur où l’évolution des carrières est tangible. Il englobe le hardware traditionnel – manutention, transport, ferroviaire – et les nouveaux métiers liés à la digitalisation et à la durabilité.

Une diversité de métiers accessibles aux jeunes
Derrière les grues portuaires et les terminaux ferroviaires se cachent des métiers très concrets et accessibles : manutentionnaires, opérateurs de quai, chauffeurs routiers, agents consignataires, gestionnaires de stocks, magasiniers ou encore coordinateurs logistiques.
Ces premiers emplois, accessibles avec des diplômes techniques, permettent ensuite d’évoluer vers des postes de supervision, de planification ou de management. Leur demande augmente sur le continent, en raison de la croissance du commerce.
Pour accompagner cette dynamique, AGL a conclu des partenariats solides avec les établissements de formation. En Côte d’Ivoire par exemple, l’entreprise collabore depuis plus d’une décennie avec l’Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer (ARSTM), accueillant chaque année une centaine de stagiaires. Beaucoup trouvent ensuite un emploi durable : plus de 200 anciens étudiants de l’ARSTM travaillent aujourd’hui dans les filiales du groupe.
Au Burkina Faso, l’École Supérieure des Métiers Ferroviaires (ESMF), créée par SITARAIL, filiale d’AGL, forme de jeunes techniciens et ingénieurs aux métiers du rail. Il s’agit de la première école créée par un opérateur ferroviaire en Afrique de l’Ouest.
La révolution digitale crée de nouveaux métiers
Au-delà des nouveaux besoins créés par la croissance du secteur, la révolution numérique redessine également les métiers et les compétences.
Le secteur recherche désormais des data analysts, spécialistes cybersécurité, experts cloud. La maîtrise des outils modernes de supply chain – comme les logiciels WMS (gestion d’entrepôts) ou TMS (gestion du transport) ou encore des plateformes de planification de flux– est devenue un atout incontournable.
AGL investit directement sur ce volet. En 2024, le groupe a inauguré à Abidjan un centre d’innovation dénommé YIRI, qui offre des programmes de formation et des masterclass sur plusieurs thématiques en rapport avec la digitalisation, y compris l’IA.
Ce centre a été imaginé et structuré par les équipes du groupe jusqu’à des détails comme les parcours de formation, avec un objectif clair, celui de préparer les jeunes aux compétences du futur. Il est censé « favoriser l’innovation, encourager l’entrepreneuriat, promouvoir l’adoption de technologies émergentes, stimuler la création d’emplois et le développement des compétences locales ».
La logistique durable : d’autres emplois pour demain
Une autre tendance de fond porte sur la durabilité. À l’heure où les entreprises doivent réduire leur empreinte carbone, de nouveaux métiers commencent par émerger, au nombre desquels on retrouve l’optimisation énergétique, l’écoconception des systèmes logistiques, la gestion de la mobilité verte, le suivi environnemental des chaînes d’approvisionnement.
Ces compétences, encore rares, seront massivement recherchées dans les prochaines années. AGL a déjà lancé plusieurs programmes internes pour sensibiliser et former ses collaborateurs aux enjeux de la logistique verte.
Préparer les jeunes : un double cursus gagnant
Que conseiller aux jeunes qui souhaitent s’engager dans cette filière ? Selon Vincent Galindo, Directeur des ressources humaines d’AGL, la réponse est de miser sur un « double cursus ».
Il faut d’un côté maîtriser le hardware – les métiers classiques de la logistique – et de l’autre acquérir des compétences numériques et analytiques. En clair, savoir conduire un poids lourd ou gérer un terminal ferroviaire ne suffira plus. Les professionnels de demain devront aussi manier les outils digitaux, comprendre les données et proposer des solutions innovantes.
Dans un secteur où de nouveaux acteurs internationaux cherchent à s’implanter, AGL revendique une singularité, son ancrage historique en Afrique et sa connaissance fine des écosystèmes locaux. Des atouts qui s’accompagnent d’une diversité unique d’activités : gestion de terminaux portuaires, exploitation ferroviaire, transport routier, entreposage, transit.
« Nous sommes restés dans les moments difficiles comme dans les périodes de croissance. Nous connaissons les talents africains et leurs potentiels. Là où certains recrutent sans maîtriser le contexte, nous investissons dans la formation et l’accompagnement des jeunes », rappelle M. Galindo.
Pour les jeunes Africains en quête d’opportunités d’emplois, la logistique est une chance concrète de bâtir une carrière solide et de contribuer à l’avenir du continent. Et AGL en est déjà la porte d’entrée.